PREVOTE ROYALE

plan de situation

Son ressort.- Les Officiers Gruerie

Communautés, Syndic, Population, Nom des habitants en 1698.

Chapitres :

LE PROCUREUR DU ROI

LIEUTENANTS CRIMINELS

SUBSTITUTS

COMMISSAIRES ENQUÊTEURS

VIGNERONS

LABOUREURS

L'ÉCOLE

CURE

 

La prévôté de Coiffy, dite par la suite prévôté royale, fut établie conformément à la charité de juillet 1250, précitée :

« prépositus déassensu dictorum, monachorum, (du prieuré de Varennes,) et meo (comte de Champagne), vel hoeredum mevrum indictis villis, (Coiffy et Vicq), statuetur ry faciet juramentum fidélitatis dictis monachis et mihi vel heredibus meis, antequam depropositura ne intromittat.) Comprise d'abord dans le ressort du bailliage de Chaumont, elle fut ruiné, en 1541 à celui établit à Langres.

Le prieur de Varennes avait toujours partagé avec le roi l'exercice de la justice dans cette prévôté et perçu aussi la moitié du produit des amendes; les ordonnances de 1330, 1334, 1398, des sentences du bailliage de Chaumont de 1334, 1345, 1373, confirme à cette situation; mais un arrêt de 1629 dépouilla les moines de ce privilège et déclare le roi seul justicier et ayant seul la nomination de cette prévôté.

 Vingt-cinq villages de relevaient, savoir :

 Coiffy-Ie-Haut, La Neuvelle, Montcharvot, Coiffy-Ie-Bas, le Beulon, Guyonvelle, Vicq, Bourbonne, Soyers, Damrémont, Genrupt, Laferté-sur-Amance, Velles, Pisseloup, Vaux-Ia-Douce, Montesson, Anrosey, Bize, Rougeux, Maizières, Chézeau, Villars-Sain-Marcellin, Enfonvelle, Arbigny-sous-Varennes, Aisey, Richecours, Barges, Villers-le-Pautel, Neuvelle-les-Voisey.  

La prévôté comprenait un conseiller du roi, prévôt royal, un procureur du roi, un greffier. ( on verra que le nombre de ces officiers varia quelquefois. Elle avait un sceau ovale représentant l'écusson de France, timbré de la couronne royale avec cette légende: SCEAU DE LA PREVOTE DE COIFFY).

 L'auditoire se tenait devant l'église. photo plan

 En 1720, il fut transféré sur la place de la halle, démolie à ce moment, la foire ayant été transférée à Bourbonne .( Cette halle avait été construite lors de la démolition du château: le marquis de Bourbonne obtint, en 1717, la translation de cette foire assez importante )

On construisit  avec les matériaux le mur de la cour en 1782, c’est dans ce bâtiment que se trouve actuellement l’école des sœurs.

             Voici les noms des officiers  de la prévôté que j’ai pu retrouver :

 Jehan 1263,Antoine Vignadel 1510, Viennot 1580, Jacques Macheret 1663-1700,

 

 Rathier 1700

Etienne Guillaume ,conseiller du roi, substitut pendant les vacances 1705

N.Mussey, 1706,prévôt

Jean Gougenot, commissaire examinateur faisant fonction de prévôt 1711

Jean Baptiste de Barthélemy avocat du roi, faisant fonction de prévôt 1714

Ph.Guyot, seigneur de Montcour, conseiller du roi, prévôt, président, chef de police en la prévôté chatellenie, guierie et maieries royales en dépendant 1740

Cheviller de Champigny 1770-1789

 

 

 

LE PROCUREUR DU ROI

N.Guillaume 1520.

Nic. Legros son gendre, 1537,

Guillaume Legros, mort en 1613.

Nicolas Legros, 1632.

Philippe Legros,1678-1711.

Nicolas Chappuy,1711

François Mussey, 1720

J.B. Thévenot, seigneur de Maroise, 1749

Nicolas Thomas, 1762

Edmé Robert, 1785

Jean Bouvier 1786-1790,Avocat du roi, (charge crée à l'Édit du mois d'Octobre 1708).

 

J.B. de Barthélemy, 1711-1750, (Ce joud'huit Août 1711, l'audience tenant du siège royal de la prévôté de Coiffy ; le dit jour, les lettres de provision de l'office de conseiller et avocat du roi en la dite prévôté, obtenues par noble ministre Jean Baptiste de Barthélemy le jeune, avocat dans la grande chancellerie de Paris, le 31 Mai dernier, signées sur le repli par le roi de Vandenesse, sellées et cachetées de cire jaune, ensemble l'acte des réceptions du gît sieur au dit officie au bailliage et siège présidial de Langres, le 30 juillet et suivant, signé et collationné avec paraphe, ont été leües, publiées et enregistrées au gresse de la dite prévôté, ensuite après serment réitéré du dit sieur, de fidélité au roi, il a été installé et mis en possession le dit jour du dit office par M. Jean  Gougenot, conseillé du roi, commissaire examinateur en la dite prévôté pour l’absence du sieur en vacance de la charge de lieutenant Cicil et criminel, du consentement et en présence du procureur du roi, pour jouir par le dit sieur de Barthélemy du dit office aux droits, fonctions, rangs, honneurs, prééminence et émoluments attribués au dit office par l’Édit de création, provision, arrest et règlement.

Signé sur la minute :  Barthélemy, Legros, Gougenot, et Moreau, greffier, ( papier de famille )

N.Richard, 1750-1789. (Auteur d’un mémoire historique sur les droits de Coiffy à la possession des forêts alors indivises avec la communauté de Montcharvot.  

LIEUTENANTS CRIMINELS 

 

François Mathié, 1643-1701

M.Chevillé, 1769

SUBSTITUTS

 

Guillaume Vignal, 1510

Etienne Guillaume, 1705

 

COMMISSAIRES ENQUÊTEURS

 

Nicolas Gougenot 1662.

N. Lancluse 1680.

Etienne Guillaume 1695.

Maurice Moreau 1701.

Jean Draijon 1737.

Petitot, 1740

La grue rie existait également à Coiffy, depuis la charte du pariage de 1250. Elle suivit les mêmes éventualités que le prévôt. ( Une branche de la famille, Legros eut la charge de gruyer de 1600 à 1729 ; François Boquenet l'acquit alors et la conserva jusqu'en 1790.

Il y avait encore à Coiffy un officier de notaire royal tabellion garde note héréditaire, de la prévôté, possédée depuis le XVII ème siècle parles familles Monginot, Guillaume et Richard.

Cet office fut transféré à Bourbonne, au commencement du XVIII  ème siècle.

Au point de vue administratif, Coiffy, était dirigé par un conseil, composé des notables du bourg, qui élisait chaque année d'abord deux échevins-syndics ( Compte de la communauté de Coiffy, arrêté le 8 juin 1692, par Ant. Maillard et Nic. Robert, syndics, donnant décharge du présent à J. B. de Barthélemy, avocat. On remarque dans ce compte les articles suivants :

Pour acheter un dindon et poulet pour recevoir M./' Elu  Duflécourt, 38sols

Pour soldats de milice en gardison, 41ivres 19 sols

Pour refaire le mur du cimetière, 20 livres

Pour culottes, bas, souliers, chapeaux, etc.… du milicien, 7 livres.

On trouve aussi en 1634, Claude Gazot et Jean Vervins, syndics ( papiers de famille )

 Puis un seul depuis, ( un arrêt du Conseil d’État repoussa, en 1773, la prétention du lieutenant criminel en la prévôté à contrôler l’administration des syndics)

 

Bouvier, syndics 1769

Baudinet, 1770

Millardet, syndic, 1771

Fr Carteron.1771

P .Jeanniot, syndic 1778

N. Deleuze, syndic 1778

N .Bouvier, 1781

E. Humblot,  1782

A. Bouvier, 1783

J.B. Carteron 1784

J.B. Gigot, 1785

J.Royer,1786

E. Petitot,1787

Pierre Hologne 1790

Maurice Guillaume, maire, 1790

Ant. Legoux, procureur syndic, 1790

P. Noirot, maire, 1791

E. Petitot, procureur syndic, 1791

J.Royer, maire, 1792

N .M.Jacotin, procureur syndic, 1792

E. Petitot, maire, 1793

J. Bouvier, procureur syndic, 1793

N. M. Jacotin, maire, 1793

L. N. Boisselier, procureur syndic, 1793

Fr. Carteron, maire,1793

J .B.E.  Viney, maire 1802

CI.Ant. Julien, adjoint,1802

Mathieu Bonvallet, maire, 1806

G.Toupot, adjoint,1806

J Clerget des Bruyères, maire ,1815

Aug. Lacordaire, 1844

Le comte des Barres, 1848

J. Drouhin, 1849

Aug. Lacordaire, 1860

 

La population de Coiffy ,avec ses dépendances des Granges Huguet, des Granges du Vol et des fermes, s'élève environ à  1100 habitants,  formant,  320  ménages  dans  307  maisons.

 Depuis 1844, la moyenne des mariages y a été de 9 environ par an,  les naissances  de  32,  les décès de 22.

D’après les registre d’état civil existant depuis l’année 1639, la moyennes des baptêmes atteignait  35  et  40  au siècle dernier, celle des décès était de 35  à 37.

                      En 1735, il y eut  44 naissances

En 1745  45

En 1780  49

En 1793  68

En 1799  49

En 1805 et 1807, 49

 

Nous reverrons  62  décès en  1738,

47 en  1745

64 en  1793

49 en  1807

54 en  1814

 

Les années où il y eut le plus de mariages furent :  

1719, 1793, 1794, 1802, 1813, 1837 et 1844 pendant lesquelles on célébra 18 et19.

 

Enfin nous noterons 1643 où il n' y eut que 5 baptêmes,

1687, 5 décès,

1682, pas un seul mariage.

 

Nous donnerons maintenant la liste des habitants de Coiffy, mentionnés dans le terrier de Champagne; comme propriétaires ayant fait leurs déclarations au domaine royal, en 1678. (voici d'autres noms d'habitants de Coiffy recueillis dans les actes de l'état -civil : Catherine Mahudet, 1642

Jacques de Poissons, maréchal des logis de la compagnie des gardes de M. Gramont; 1650.

Claude Legoux, bourgeois, 1650.

Jacques Montginot, sergent royal 1662.

Jacques  Thévenin, 1685.

Don Planchet cite

Jean de Coiffy, médecin à Langres, appelé, en 1413, auprès de la duchesse de Bourgogne, malade à Dijon.

Aimé de Coiffy, écuyer représentant M. de Choiseul, en 1410, pour la vente de noyers à la dite duchesse.

On trouve un autre Aimé de Coiffy, lieutenant au bailliage de Chaumont en 1510.

 

Habigant, praticien

Mathié, lieutenant criminel à Langres

Barbe Legros, veuve Mahudey

Vernier, veuve de M.Boilletret

Millonne Legoux

Arnoult, secrétaire du roi à Paris

Jacques Cousin, garde du corps de Roi

Isaac Aubert, bourgeois d'Arc

Goirot, curé

Agnelet, veuve Régnier

Rollin, veuve Flouart

Martin, maître d’école

Rivière, avocat

Bruyant, exempt de la maréchaussée

Baudinet, marchand

Mussey, Piton, Gautheret,  Humblot, Tabourin, geoffroy, Courteuille, Chevillon, Legoux, veuve Guichard, Bouvier, Aubert, veuve de M. Legros, prévôt royal à Bourbonne.

Legros, veuve de M. Mamsnés

Arould, avocat

Rhatier, bourgeois de Langres

Soriet, chapelain

Camus, contrôleur à Colombey, héritier de M. de Poisson.

Didier, huissier

Tibault, bourgeois de Langres.

Barthélemy avocat en la prévôté

Guy Legros gruyer à Langres.

Henriot Legros ,curé à Pouilly

Renée Legros

Habigant, veuve de M. Guyot

Guyot Notaire

Chappuy, praticien à Soyers, marié à Christine Lièvre en 1680.

Briosset. -Lecompte.- Montginot.- Claude Maureau, bourgeois.-

De May, avocat.  

VIGNERONS   

Rousseau.- Maignien.- Coursan.- Robert.- Camus.- Cornevain.- Hugueny.- Mille.- Billard. Duchesnes.- Tonelier.- Lambert.- Fayl.- Regnauld.- Carteron.- Miguet.- Bouvier.- Guyon. Gigot.- Ballée.- Billart.- Soichet.- Jacob.- Robert.- Deleuze.- Redouté.- Philippe.- Saullet.- Rousseau.- Bellouard.- Lafosse.- Chevillon.- André.- Des Anilles.- Tonnelier.- Royer.- Bertrand.-  

 

 LABOUREURS 

   

Jeanniot.-J. Huguenin.- Courtret.- Grassot.- Garnet.- Thomassin.- Voinchet.- Hory.- Baudinet.- Jourdeuil.- Boillée.- Hobry.- Jobrun .-Pelletier.- Pariset.- Didier A, veuve Maire.- Lapin, veuve Courtot.-  

   

L' ECOLE

 

Nous parlerons de l'école avant de terminer ce chapitre consacré aux institutions civiles de Coiffy.

Les officiers de la prévôté paraissent s'être particulièrement occupés de l'instruction publique à Coiffy, et ils y appelèrent le sieur Gauthier, comme recteur de 1'école en 1642.

Il la dirigea pendant trente huit années ‘ on trouve dans les registres de l’état civil le sieur Grandcompain recteur de l’école en 1663) et reçu des récompenses pécuniaires à plusieurs reprises, au nom de la prévôté, notamment 20 livres en 1662>> pour sa récompense>>.

Voici la liste des successeurs :

Nicolas Martin, 1680-1682

Pacquetet,         1682-1690

Etienne Guillaume, 1690-1695. Il devint ensuite greffier, notaire, et entra procureur du roi en la prévôté.

Lebrun,             1695-1702

Joseph,             1702-1712

Aubry,              1712-1719

Claude Bocquenet, 1719-1727.11 quitta pour diriger, à Coiffy, un pensionnat où toutes les familles des environs envoyaient leurs enfants.

Cornevin,         1727-1740

Buffet,              1740-1759

François,          1759-1763

Prodon,            1763-1773

Courtot,           1173-1783

Vautheny,         1783-1784

Jobert,             1784-1790

 

 

Durant toute cette période, le maître de l'école percevait sur chaque chef de famille :

15 sols plus 2 pintes de vin,

ou 5 sols annuellement,

Les laboureurs remplaçaient cette dernière redevance, par celle :

                       1 gerbe de blé et

1 gerbe d'avoine.

On payait ensuite annuellement :

                       3 sols, par enfant apprenant à lire

4 sols, si le maître devait enseigner le latin,

5  sols, s'il s'agissait aussi de l'écriture, et avec le chant et le calcul, de 1700 à 1789, le nombre des enfants fréquentant l'école, s'élève à  120,  80 environ ne recevaient aucune instruction ;

l'école se tenait alors du 20 Novembre au 15 Août de chaque année.

Jusqu'à la révolution, les officiers de la prévôté, choisirent de concert avec les notables du bourg l'instituteur et concluaient avec lui un traité détaillé de ses droits et de ses charges.

Ils en avaient seuls la surveillance, pouvaient les révoquer, et se cotisaient pour les récompenses des maîtres et des élèves.

Un habitant de Coiffy, Monsieur Hologne, légua le 10 Mai 1779, à la commune, une rente de 50 francs, -changée depuis contre un pré de même valeur pour payer la rétribution scolaire des petites filles indigentes.

 

Le 27 Mai 1817, l'abbé Caroillon, ancien chanoine de Châtillon, retiré à Coiffy, légua à la communauté 600 francs de rente; savoir

500 pour subvenir à l’établissement de deux sœurs de la providence et, 100 pour secourir les malades pauvres, et acheter des livres de distribution de prix pour les deux écoles.

  

CURE

 

 Liste des curés.- Fondations pieuses.- Revenus de la Fabrique; l'Eglise.- Inscriptions.- Chapelle Notre Dame de Pitié.-

Coiffy-le-Haut ne fut qu'au XVII ème siècle, qu'un vicariat dépendant de Coiffy-Ie-Bas, résidence du curé, lequel relevait du doyenné de Pierrefaite, de l'archidiaconé du Bassigny (diocèse de Langres), et était à la présentation du prieur de Varennes, qui percevait les dîmes, et n'abandonnait que pour 72 livres sur Coiffy- le -Haut en 1658.

Vers 1679, le curé vint se fixer à Coiffy-Ie-Haut, et ses successeurs y continuèrent comme d'ordinaire leur résidence, comme le constate les registres de l'état civil: quelques-uns cependant habitèrent encore l'autre village, auquel la résidence officielle demeura toujours assignée jusqu'à l'érection de la succursale, le 2 juin, 1805.

Liste des vicaires de Coiffy-Ie-haut et des curés qui y résidèrent (on trouve un Jean de Coiffy, curé de Saint Hilaire de Reims, en 1499) : 

Philibert Habigaud, 1588 curé de Coiffy-Ie-Bas  N. Bertrand, 1617

Jean Goirot, curé, tué par les Suédois, le 15 Mai 1638

Jean Baptiste Goirot, son frère, curé, 1638-1679, continua à résider à Coiffy-Ie-Haut, comme prêtre habitué, dessert par intérim de 1681 à 1685, mort en 1694.

N.Habigaud, vicaire intérimaire, 1670-1673

P.de May, vicaire, 1679, mort le 22 Juillet 1695

Jean B. Goirot, intérimaire, 1681-1685

J.Mutel, 1686

N. Constant, 1695

Mammès Mongin, 1696

Antoine Carteret, 1701

Ph. Grisot, 1703

N.Regnauld,1706

Jean Louis Legros, fils de Philippe, procureur du roi en la prévôté 1707.

Cl. Ch. Cousin, 1737, enterré dans l’église

N. Diez, 1746

N. Moussu, 1753

N. Vauchet, 1759

N. de Montarby, 1756, quitte pour devenir chanoine de langres.

Joseph Humblot, 1768, démis pour maladie

Denis Humblot, son frère, 1769.Il refusa le serment civil et émigra.

Les habitants de Coiffy se montrèrent toujours assez généreux

De plus il était dû une rente de 2 livres de cire par un moulin à vent, sis sur le territoire de Bourbonne(au lieu où est actuellement une cerisaies).

5,Octobre 1828.Fondation des prières de 40 heures, par le curé Grangé, moyennant 30 livres de rentes et 4 ouvrées de vigne.

4,octobre 1835. Fondation de la bénédiction du premier Dimanche du mois, par le même, au don d'une somme de 800 livres.

16,Mars 1847. Legs de 500 francs pour entretenir la lampe, par Louis Pingenet (de Champlitte).

   

L'Eglise de Coiffy est placée sous la vocable de NOTRE DAME: elle présente peu d'intérêt au point de vue archéologique, ayant été considérablement endommagée, lors du GRAND INCENDIE DE 1638.

De grands travaux y furent exécutés de 1740 à 1760. (l'église photo1 photo2  photo3)

le maître autel avec son tabernacle furent faits par le sculpteur DESBONNAIRES,

les retables des autels saint Mammès et saint Roch, par Jatet.

L'entrepreneur Collin se chargea moyennant 3000 livres de faire de 1749 à 1751, la grille de communion, les vitraux de chœur et la tour.

En 1762, un posa les lambris qui existent dans cette église, les portes du grand et du petit portail et un réédifia le mur du cimetière.

La croix du cimetière fut également restaurée en 1766, et en agrandit la basse nef de l'édifice.

En 1776, M. de Barthélemy (de Langres) fit réparer complètement la chapelle Notre Dame de Pitié, érigée par Claude Legros et Agnès Vosgien, sa femme :

La clef de voûte en pierres sculptées, mi-partie aux armes des Legros et des Vosgien existe encore et est déposée dans la chapelle des fonts (LEGROS, d'Azur au chevron d'argent, accompagné en chef de deux merlettes de sabre, affrontées et en pointe d'un lion d'or--/ VOSGIEN, d'argent à trois roses de gueules)

En 1778, on posa des portes et des grilles au cimetière.

On trouve plusieurs inscriptions encastrées dans les murs de l'église.

D'abord il faut citer celle qui constate l'incendie et le sac de Coiffy en 1638, et qui a été placée à la mémoire des deux frères Goirot, successivement curés de Coiffy-Le-Bas demeurant à Coiffy-Le-haut.

plaque à la mémoire des frères Goirot